St Petersbourg : la ville grise

St Petersbourg est une ville charmante avec de nombreux immeubles aux façades sculptées et colorées : roses, bleus, verts, jaunes. Elle porte pourtant bien son surnom de ville grise car c’est sous un ciel majoritairement gris et pluvieux que nous l’avons parcouru pendant 2 jours et demi.

Le dimanche en compagnie de Vadim et Anna, nous avons marché le long de la rue principale « Nevski Prospekt » et parcouru quelques-uns des nombreux canaux de la ville. Nous avons également traversé un marché de vêtements et bibelots (qui ressemblait fort à celui de la porte de Clignancourt à Paris), dans lequel le stand le plus original proposait de gagner 1000 roubles (25 euros environ lors de notre passage) à qui restera suspendu à une barre en métal plus de 2 minutes…

…nous avons observé l’impressionnante Cathédrale Saint-Isaac avant de visiter l’île de la Nouvelle Hollande: espace en reconversion de vieux entrepôts en briques et bois pour en faire un espace bien-être piéton mêlant espaces verts, espaces culturels, cafés et à l’avenir boutiques.

Lors de cette première journée nous avons été surpris de croiser de nombreux mariés en train de se promener dans la rue avec quelques amis. Anna nous expliqua que c’est très commun en Russie : les jeunes mariés arpentent la ville avec leurs amis proches afin de prendre des photos devant les différents monuments (peu importe le temps, c’est pourquoi certaines mariées portaient des fourrures).

Le second jour nous décidons de démarrer notre visite dans le quartier de Petrogradskaya, situé plus au nord de la Neva. Nous avons de là rejoint à pieds l’église multicolore du Sauveur sur le sang, traversant au passage l’enceinte de la forteresse Pierre-et-Paul.  Nous avons terminé cette après-midi en allant se promener sur la place devant l’impressionnant Palais d’Hiver qui abrite le musée de l’Ermitage.

Nous ne visiterons pas le musée cette fois-ci, d’une part car notre envie du moment était plutôt de parcourir cette belle ville et d’en découvrir la beauté, et d’autre part car le nombre d’œuvres exposées nécessitait d’y passer au moins une journée entière.

Ce qui nous a marqué dans St Pétersbourg, au-delà de la beauté architecturale du centre et du mauvais temps fréquent, c’est l’impression de grandeur qu’elle dégage. Nous avons en effet parcouru pas mal de kilomètres rien qu’en marchant dans le centre entre 3-4 stations de métro. Dernier point qui nous a interpellé : la vitesse à laquelle les russes roulent en ville, souvent aux environs des 80km/h, et les policiers doivent avoir bien du mal à les rattraper étant donné les moyens qu’on leur donne :

Les repas du soir sont l’occasion de gouter aux spécialités russes préparées par la mère de Vadim et notamment à notre premier bortsch : soupe traditionnelle à base de betteraves rouges.

Lien vers recette marmiton : www.marmiton.org/recettes/recette_bortsch_13732.aspx

Ils sont aussi l’occasion pour nous de lui faire découvrir la France à travers des photos et de la musique française. Méla, souhaitant également faire découvrir une spécialité culinaire, s’est lancée dans la préparation de crêpes. Cependant la voyant préparer, Vadim nous informa que les Russes en mangeait également régulièrement (ils les appellent blinis), et qu’il existe même une fête Russe début février équivalente à la chandeleur ! De plus les ingrédients étant un peu différents de ce que l’on trouve en France, le goût à l’arrivée ne fut pas vraiment celui que l’on connait. Pas vraiment un succès donc mais ça nous a bien fait rire.

Nous avons clôturé notre découverte de la ville par une balade fluviale sur les multiples canaux de la ville avant de monter à bord d’un train à grande vitesse (avec un service équivalent à ceux des avions d’Air France) pour rejoindre la capitale Moscou en moins de 4 heures alors que les trains normaux en mettent quasiment 8.

St-Pétersbourg / Gatchina restera pour nous une très belle première étape d’un voyage dans un pays jusqu’alors inconnu avec la chance de rencontrer des gens formidables et dont l’accueil chaleureux contraste avec le mauvais temps.

Nous ne réalisons toujours pas que nous partons pour un an car pour le moment nous profitions des vacances.

Next stop: Moscou!