Yenh Binh à Ha Giang en passant par le garage !

Méla s’étant entrainée la veille à conduire la moto, c’est elle qui est au guidon lorsque l’on quitte Yen Binh en direction d’Ha Giang. Hong nous avait indiqué un lieu à visiter avec des sources d’eau chaudes mais l’endroit était désert donc nous ne sommes pas restés.

Parcourir plusieurs étapes de suite sans avoir le moindre problème avec la moto aurait été trop beau : alors qu’il nous restait une vingtaine de kilomètres avant d’atteindre Ha Giang, le moteur s’est soudainement arrêté au milieu d’un petit village et de la fumée s’est échappée de la boîte à air…

Nous n’étions pas loin d’un garage, alors nous avons emprunté quelques outils pour tenter de réparer. Nous avions un boitier électronique de rechange que nous avons monté, et la moto a redémarré! Notre joie fut de courte durée car 200 mètres plus loin nous étions de nouveau en panne. Les réparateurs du magasin Suzuki devant lequel nous étions arrêtés ont voulu nous aider en jetant un coup d’œil à la moto, mais ils n’étaient pas meilleurs que nous. Nous avons appelé Hong qui nous a indiqué un réparateur à Ha Giang qui pourrait jeter un coup d’œil sur notre Minsk mais il fallait que l’on réussisse à atteindre la ville.

Tout le monde pense pouvoir réparer la Minsk !

Grâce à des petits dessins sur notre carnet nous avons réussi à nous faire comprendre et trouver un camion qui voulait bien nous emmener avec la moto jusqu’à destination en échange de 300 000 VND (soit 11,5 euros). Nous pouvions ainsi passer une nuit tranquille et nous occuper de cette satanée moto le lendemain !

Nous dans le camion, la moto dans la benne !

Au petit matin, le mécano est passé à l’hôtel pour un diagnostic, et après plusieurs démontages, il s’est aperçu que l’alternateur avait un problème : seule pièce que nous n’avions pas encore changée ! Ne pouvant réparer sur place nous avons poussé la moto sur 2 km jusqu’à son garage.

Le ènième garage visité au Vietnam

Le garagiste nous a indiqué un petit restaurant à 500m mais au Vietnam les gens ne marchent quasiment pas, donc il n’a pas compris pourquoi nous voulions y aller à pieds alors qu’il nous proposait gentiment de nous prêter un de ses scooters.

A notre retour nous avons eu juste le temps de boire une tasse de thé avec les locaux et notre moto était prête. Elle fonctionnait mais comme nous n’avions plus du tout confiance nous avons décidé de la laisser à l’hôtel le temps de parcourir en bus les montagnes du nord du Vietnam (nous la récupèrerons à notre retour).

Le soir nous avons encore eu un aperçu de l’accueil chaleureux des vietnamiens qui ont partagé leurs bières avec nous dans un café près de l’hôtel.

Accueil chaleureux au café du coin